POESÍA 2



El Perdonador

Anoche hablamos durante horas.
Lloraste con dolor incontenible,
al mismo tiempo noté una presencia dividirse en mi
la fuente y el salvador de tu retrasado mundo.
Tú sientes tan profundamente,
tu mente apenas visible
mirando al frente a lo que el corazón ya sabe.
Veo la distancia que debes sanar.
Conozco tu corazón impaciente latiendo por los rincones
que se han redondeado y suavizado
como una piedra pulida en interminables oleadas.
Hasta donde sé tú eres yo
en otro cuerpo,
ranuras donde los espíritus llegan a
arrojar la luz
interpretando los sueños.
Acechando las coronas.
¿Existen formas de encontrar tu corazón 
que yo no he hallado?
Tú, voy a ingerir sin probar primero.
No me importa el color.
Nada podría advertirme a la distancia.
Nada podría disminuir mi amor.
Y más si sé que fracasé completamente
en el parentesco podrías desterrarme.
Ayer por la noche, sé que fui perdonado.
Tú me diste ese regalo sin saberlo.
Te pedí perdón
y tú dijiste que era innecesario;
el tiempo mezcla todo de nuevo
y era su propio
perdonador.
Pero sé que todo no existe
fue sentido por ti y transformado. 
Te fue dada una nueva vida, aunque inadvertida, 
nos tejió junto a una simple piedra blanca
tendida en el suelo indicando un lugar de tristeza. 
Debajo, nuestra unión, santificada por pequeños huesos 
nos rogaron perdonarnos a nosotros mismos 
y apoyarnos en nuestra responsabilidad
en la memoria del amor, no de la pérdida. 
La culpa se asienta sobre ninguno; 
misteriosa, se mueve en el cálculo 
del plan de Dios, como si nadie pensara 
recalcular los números tres a dos a uno.
La figura se mantiene por debajo de la piedra. 
Nos alejamos, 
sabiendo que va a reasentarse
en nuestras extremidades 
en nuestros huesos 
en nuestros corazones 
en nuestras mentes 
en nuestra alma.




Pardonneur

La nuit dernière nous avons parlé pendant des
heures.
Tu pleurais dans un chagrin insupportable,
Je sentis alors une présence se graver en moi
source et sauveur de votre terre traînante.
Tu ressens si profondément, ton esprit visible
nu
fixant devant vers ce que le coeur connaît déjà.
Je vois la distance que tu dois guérir.
Je connais ton coeur battant limité par des coins
qui ont étés arrondis et adoucis
comme une pierre polie par les vagues sans fin.
Car tout ce que je sais c'est que tu es moi dans
un autre corps,
des fentes ou les esprits pénètrent pour lancer la
lumière
interprétant les rêves.
Rodant à la recherche de couronnes.
Y a t-il des chemins pour trouver ton coeur
je n'en ai pas trouvé?
Toi, j'avalerai sans goûter d'abord.
Peu importe la couleur.
Rien ne pourrait m'alarmer.
Rien ne pourrait diminuer mon amour.
Et seulement si je faisais complètement défaut
en affinité tu me bannirais.
La nuit dernière, je savais que j'étais pardonné.
Tu me donnais ce don sans savoir.
Je demandais le pardon
et tu disais qu'il n'y en avait pas besoin ;
le temps remet tout à neuf et il était son propre
pardonneur.
Mais je sais que tout ce qui n'était pas là
était ressenti par toi et transformé.
On lui donnait une nouvelle vie, bien que pas
évidente,
cela nous tissa ensemble en une simple, pierre
blanche
déposée sur le sol qui marquait un point de chagrin.
En dessous, notre union, creusée de petits os
nous suppliait de nous pardonner nous même
et se penchait au dessus de nos épaules
en mémoire de l'amour, non de la perte.
Le blâme ne s'abat sur personne ;
mystérieux, il se déplace dans le calcul
du plan de Dieu comme si personne ne pensait
à reformer les nombres trois à deux à un.
La forme reste sous la pierre.
Nous nous éloignons,
sachant qu'il va s'apaiser à nouveau
dans nos membres
dans nos os
dans nos coeurs
dans nos esprits
dans notre âme.



Translate